Nous avons toujours un choix possible

Nous avons toujours un choix possible

Nous avons toujours un choix possible

Je n’y peux rien, c’est comme ça… je n’ai pas le choix c’est la vie… Autant d’expressions entendues en passant, bribes de conversations glissées çà et là, autant de conditionnements appris et répétés mille et une fois. La météo par exemple ; combien de fois avons-nous dit ou entendu cette phrase pour répondre à quelqu’un qui se plaignait du mauvais temps, de la chaleur, du froid… C’est comme ça, on n’a pas le choix.

Peut-être que oui, nous ne pouvons effectivement pas changer certaines réalités, ni la réalité de ce qui nous arrive… Nous ne pouvons pas faire revenir un mort, nous ne pouvons pas agir sur la météo, non plus empêcher le vieillissement du corps ou la venue d’imprévus dans nos vies.

Nous avons un pouvoir limité concernant la réalité des faits qui surviennent dans notre existence et dont nous sommes témoins.

Et pourtant…, nous avons le pouvoir de ce que nous en faisons.

Si nous n’avons pas le pouvoir de changer une réalité, nous avons toujours le pouvoir et le choix de ce que nous en faisons : accepter, accueillir, s’opposer, nier, faire le mort, fuir, lutter, brasser de l’air, dire, ne rien dire, faire, ne rien faire, apprendre, grandir, développer des forces et des compétences…

Le schéma du triangle des 3 P ou triangle de l’Autonomie nous parle de 3 pouvoirs que nous avons: Puissance, Permission, Protection. Ainsi à tout moment de notre existence nous pouvons nous donner la Permission d’utiliser notre Puissance pour Protéger nos valeurs, notre identité, nos besoins, notre territoire (physique, émotionnel, énergétique, affectif, mental, spirituel…), notre jardin secret, nos croyances, nos envies.

Pour autant que nous nous en donnions la Permission. Le triangle des 3 P est le triangle de la responsabilisation. Ce triangle est l’antidote du triangle dramatique, composé du Persécuteur, de la Victime et du Sauveur.

Lorsque je décide que tout ce qui arrive dans ma journée, dans ma vie est juste (que cela me plaise ou non) sans vouloir changer cette réalité avec des « si, j’aurais dû, je n’ai pas pu, c’est à cause de, c’est injuste », je cesse alors de perdre de l’énergie à vouloir changer ou nier les faits. Je me concentre plutôt sur ce que je fais de cette réalité. Si je ne suis pas libre de choisir ou de changer certains événements, je suis toujours libre de CE QUE J’EN FAIS.

Connaître et appliquer cette règle, c’est pouvoir refuser de se laisser conditionner et faire le choix de se positionner dans et avec sa puissance personnelle et décider ainsi de ne plus se laisser imposer une puissance extérieure ou intérieure qui va à l’encontre de ses besoins et de ses valeurs.

Le triangle dramatique est le triangle de la non responsabilisation. Dans cette configuration, chaque personnage du triangle vit à travers l’autre, dans un climat de dépendance et de co-dépendance. Le Persécuteur a besoin de passer ses nerfs sur la Victime et exerce un pouvoir dominant sur l’autre. Il cherche à écraser, ridiculiser, accuser, juger : « c’est à cause de vous…c’est bien fait pour toi, je t’avais prévenu…tu n’y arriveras pas …tu es nul…c’est moi qui décide et pas toi… »

La Victime se croit faible et incapable de décider de sa vie et de ses choix. Elle justifie ses malheurs par une enfance malheureuse, la société qui ne l’aide pas ou ne la comprend pas ou tout autre facteur externe ou interne. Ce n’est pas de sa faute, elle se sent impuissante et attend un …Sauveur pour faire à sa place les choses. Elle utilise souvent les expréssions suivantes : « je n’y peux rien…c’est à cause de …je n’ai pas le choix…je ne sais pas…je comprends pas ».

Heureusement, le Sauveteur est là, lui qui trouve sa valeur en faisant tout pour venir en aide aux autres. Sans même que les autres le lui demande. En retour il attend de l’amour, de la valorisation, de la reconnaissance, car il a de la peine à se reconnaître lui-même, tant il est prêt à en faire des tonnes pour quelques miettes de reconnaissance. Et si cela ne vient pas, il sort ses griffes ou se ronge intérieurement : « après tout ce que j’ai fait pour toi, c’est comme ça que tu me remercies ! » Ses expressions favorites : « attend je m’en occupe…laisse-moi faire…je vais le faire à ta place…non c’est trop pour toi, je m’en charge. »

Le triangle dramatique une communication irrespectueuse de soi et des autres, car elle induit toujours un jeu de pouvoir et des malentendus, une communication indirecte qui exclut l’un des acteur de la communication.

Chaque rôle vit à travers l’autre pour exister et se donner de l’importance :

Cet outil de communication et de relation d’aide est un des innombrables outils de communication que vous pourrez apprendre dans notre école au moyen des formations suivantes : PNL, Coaching, Relation d’aide et écoute active.

Vous trouverez toutes les dates de cours sur notre site.

Au plaisir de vous rencontrer et à bientôt,

Stéphane Servaux
Directeur HHC

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *